PARLONS du TRAVAIL

Et si on lui redonnait ses lettres de noblesse ?

"Travail : le pacte originel de l'homme avec la nature, de l'âme avec son corps"  Simone Weil





Il est temps de laisser les individus choisir leurs moyens de contribuer à la société

La question du travail est un vaste chantier, où l’on a trop souvent tendance à vouloir construire ou consolider les murs (les codes et les modalités du travail) avant d’avoir mûrement pensé et assuré les fondations (la finalité même du travail).
Mon but est de proposer ici différents supports de réflexion, pour permettre à un nombre croissant de personnes d'envisager le travail digne de ce nom, non plus comme une nécessité purement matérielle et aliénante, mais comme une activité humaine fondée sur un sens.

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Nous sommes passés de l’ère industrielle, caractérisée par la manipulation des objets, à l’ère de l’information, déterminée par le traitement des données et de la connaissance, y compris dans l’industrie qui utilise massivement l’informatique et les télécommunications. Les nouvelles technologies ont accéléré la vitesse de l’innovation et du changement en général, avec la nécessité consécutive de s’adapter : la question n’est pas de savoir s’il faut changer ou pas, mais de savoir comment on gère le changement en cours... (La suite en cliquant sur le titre)
La question du travail, des technologies numériques et de l’automatisation industrielle rejoint celle du changement climatique en deux points : l’urgence de penser leurs enjeux à moyen et long terme sur le plan humain et économique, et la nécessité de les assumer en opérant une révolution industrielle et énergétique à la fois radicale et progressive. L’idée n’est pas de faire table rase mais de mettre en place les moyens éthiques, juridiques et matériels d’un changement de paradigme, plutôt que de perfuser un système sans avenir... (La suite en cliquant sur le titre)
La civilisation post-industrielle tarde à se manifester. Michel Laloux met en lumière les causes de l'impasse actuelle. Nous sommes pris en tenailles entre un Etat basé sur des formes antiques et une économie dévastatrice parce que détournée de sa fonction première par la spéculation. L'auteur nous invite à nous libérer des modèles anciens de gouvernements qui usurpent le nom de démocratie et à oser penser des outils économiques au service de l'humain.
Prenant l'exemple de l'éducation, il montre qu'un autre service public est possible, au sein d'établissements qu'il appelle les Ecoles de la Société Civile, lieux d'exercice d'une citoyenneté de terrain animée par les acteurs de l'éducation. A travers cette métamorphose du service public, on voit se dessiner le passage d'un gouvernement unitaire à une gestion des affaires publiques par la société civile.
Quant à l'économie, la spéculation la rend malade. On ne la guérira qu'en sortant du domaines des marchandises quatre éléments qui n'ont rien à y faire : le capital, la monnaie, le foncier et le travail. Pour y parvenir, Michel Laloux propose des outils concrets, dont une nouvelle forme de monnaie, qui amèneront une révolution de la conscience économique.
Ce livre nous entraîne dans une vision globale et dynamique d'une société dans laquelle la citoyenneté devient créative
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Il est écrit sous la forme d'un dialogue convivial et stimulant entre deux amis. Un synopsis de la théorie qui s'en dégage a été rédigé par Catherine Courson.
(Accédez à la page du livre et au téléchargement libre du synopsis en cliquant sur le titre)
Le Travail dans une Economie à Valeurs Ajoutées Humaines
par Michel Laloux
La séparation du salaire et du travail est une idée qui fait de plus en plus son chemin et qui est évoquée par plusieurs penseurs de l'économie. L'on parle notamment d'une allocation universelle. Mais les outils pour la réaliser manquent encore, d'une part parce que l'on reste au sein du même type d'organisation monétaire et capitalistique; d'autre part parce que l'on développe une vue essentiellement idéaliste de ce problème. Car si l'on allait jusqu'à le penser concrètement, l'on cernerait mieux où il se situe. Une observation qui englobe l'ensemble de la vie économique, qu'elle soit marchande ou non-marchande, montre qu'il ne manque pas de places de travail. Bien au contraire, dans les pays que l'on dit développés, il n'y a pas suffisamment de personnel pour répondre à l'ensemble des besoins. Le problème réside donc dans le fait que l'organisation actuelle du capital et de la monnaie ne permet pas que l'argent de rémunération arrive là où il est nécessaire qu'il soit. C'est donc cette question que nous avons à considérer en tout premier lieu. Elle nous conduit à proposer, à la place du contrat de travail, un double contrat: l'un pour la collaboration, l'autre pour la rémunération... (La suite en cliquant sur le titre)
On peut caractériser les milieux alternatifs comme ceux au sein desquels on cherche à s’affranchir de la pensée unique et où l’on tente d’inventer des solutions nouvelles aux défis que pose la vie. Bien souvent on voit émerger des propositions pertinentes. Mais parfois, ce sont des idées qui semblent s’imposer comme une évidence au point que l’on s’arrête en chemin, sans les penser jusqu’au bout. Elles peuvent alors agir comme une nouvelle pensée unique au sein de mouvements alternatifs.
Ainsi, dans certains rassemblements altermondialistes, les propositions comme les monnaies locales et complémentaires ou le Revenu de Base Inconditionnel sont considérées, dans leurs domaines respectifs, comme La Solution, parce qu’elles semblent pouvoir être mises en pratique rapidement. Mais si l’on y regardait de plus près, peut-être s’apercevrait-on qu’elles laissent de côté des pans entiers d’une économie qui serait à la mesure de l’Humain... (La suite en cliquant sur le titre)
La première réaction de chacun à la découverte du revenu de base inconditionnel est souvent : « Plus personne ne travaillera ! » En y regardant de plus près, il est possible de voir que le revenu de base inconditionnel n’est pas contre le travail, au contraire. Il favorise de nombreuses activités que le système actuel ignore... (La suite en cliquant sur le titre)