QUI SUIS-JE ?

Chaque matin m'offre la possibilité de me regarder dans le miroir du monde...




ITINERAIRE D'UNE VEILLEUSE  
toujours sur la brèche

L’art de croître et embellir dans les failles
Avec toute ma gratitude aux herbes sauvages et opportunistes, si compétentes avec si peu
Je suis née à reculons, résistante, mais je ne l’ai su qu’à 30 ans le jour où mon patron m’a dit : « Vous me faites penser à mes camarades de la Résistance… » J’ai compris qu’il se référait à mon incapacité congénitale d’agir sans m’engager, et de m’engager sans trouver un sens à l’action : à l’école, ne pas travailler était ma façon de survivre, d’échapper aux conditionnements d’un enseignement qui ne m’intéressait pas – pour préserver dieu savait quoi !
Bien plus tard, j’ai appris qu’il existe au moins quatre voies de connaissance complémentaires : les approches scientifiques et systémiques qui traitent de la réalité matérielle, et les approches symboliques et chamaniques qui abordent le monde du sens et de la conscience.
J’ai commencé sans le savoir par ces deux dernières : ma soif d’apprendre et de comprendre s’est d’abord étanchée loin des puits de la science universitaire. Elle m’a conduite vers des pays, des livres et des enseignants qui faisaient écho à ma quête de sens. Je suis devenue ‘’ethnologue de gouttière’’ pour reprendre l’expression d’un gars des cités ! A l’école maternelle de la Nature, je me suis mobilisée pour réhabiliter le bon sens citoyen face au courant scientiste qui prétend détenir l’exclusivité de la connaissance et des choix qui en découlent.
Puis, chemin faisant, j’ai découvert une autre culture scientifique, basée sur une approche inclusive des connaissances. En accord avec cette ouverture, je me suis passionnée pour les sciences de la vie et l’application de leurs modèles au développement personnel et sociétal. L’exploration conjointe de ces différents niveaux de réalité est devenue une expérience vivante qui me construit et me nourrit jour après jour. Un modus operandi qui faisait dire à mon père : « Je ne connais personne qui soit à la fois aussi rationnelle et irrationnelle que toi. » Il m’a fallu du temps pour assumer ce paradoxe apparent et y reconnaître la source de ma créativité.
Chacun de mes questionnements a tracé un chemin, redessiné mon horizon. J’ai résolu des centaines de problèmes dans le cadre de mes engagements personnels et professionnels (cliquer sur mon CV). J’ai beaucoup voyagé, étudié, observé, écouté, analysé, rédigé, traduit, adapté, synthétisé, organisé, accompagné, coopéré, dépanné et improvisé.
Aujourd’hui je ne me définis plus comme résistante. Ma compréhension du vivant, puisée aux sources mêlées de la biophysique moderne et des sagesses du monde, m’invite à des modes d’être et d’agir plus libérateurs et plus réjouissants. Elle m’incite à participer au développement de systèmes qui engendrent des cercles vertueux sur le plan des relations humaines et économiques.
C’est l’expérience que je souhaite partager dans ce monde en mutation, à la fois exigeant dans ses défis, et généreux dans ses ressources naturelles et humaines.

automne 2014


COMMENT UNE HISTOIRE CONSTRUIT UN METIER

Auto-formation et accompagnement des transitions
La compétitivité est une voie semée d’embûches où excellent les combattants d’élite. Question de tempérament. Pour la majeure partie d’entre nous, qui aimons vivre non armés, la compétitivité est périlleuse : les chômeurs en témoignent – et déprimante : nos records d’antidépresseurs le prouvent.

Dans la course au développement personnel et professionnel, je m’appuie sur un présupposé : toute personne se prenant pour Monsieur SansAtouts ou Madame ToutleMonde est en mesure de composer un CV qu’il/elle sera fier(e) d’afficher dans son salon – pour commencer. D’expérience, cela cesse d’être difficile à partir du moment où l’on entre dans le jeu. Encore faut-il y être invité. Je sais de quoi je parle : il m’a fallu tourner autour de ce pot pendant quelques dizaines d’années. Mon histoire a construit un métier…

Je suis, parmi tant d'autres choses, une enseignante (selon la définition du dictionnaire et non celle de l’Éducation nationale) qui a survécu à l’école de son enfance en se dispensant autant que possible de tout travail scolaire : ce fût ma façon à moi de préserver des ressources pour l’avenir. Coût initial de ce mode opératoire : des années d’angoisse matinale sur le chemin de l’école, pas de diplôme reconnu et pas de mode d’emploi pour la suite de mon parcours terrestre. Pas non plus de quoi me vanter, mais matière à pétrir et à construire – autrement.

Cette inadaptation m’a conduite à déployer mon imagination sur des chemins de moindre résistance, hors des sentiers battus de l’orientation scolaire et de la télévision que nous n’avions pas. A 13 ans, pensionnaire en Angleterre à ma demande, j’ai commencé à découvrir mes propres processus d’apprentissage et le bonheur d’étudier, avec une efficacité croissante, ce qui avait du sens pour moi. Depuis je n’ai pas cessé, en France et ailleurs.

J’ai pratiqué une gymnastique cérébrale stimulante en me formant à des représentations du monde basées sur des logiques et des langages différents ; un entraînement qui modifie profondément le fonctionnement de la pensée en favorisant la création de liens inédits entre les disciplines, les concepts et les niveaux de perception.

Chemin faisant, tout en continuant à m’instruire et à m’émerveiller, le désir et la nécessité de trouver ma place dans la société m’ont poussée dans mes retranchements, bousculant mes croyances limitantes, parmi elles : « sans diplôme-sésame ou sans les dents longues, quels que soient votre savoir et votre expérience, rien n’est possible dans ce pays, surtout après 40 ans. » Une croyance trop souvent confortée, directement ou indirectement, par notre société et ses institutions : repérer les failles d’un système est un talent utile… pour ne pas y sombrer !

En dépit de ma perspective pluridimensionnelle de l’existence, je me suis longtemps heurtée à la réalité comme à une adversaire inflexible, réduite à la prétendue objectivité d’une situation ou d’un système – avant de m’en faire une alliée. Initiatrice exigeante, et fondamentalement bienveillante derrière ses masques grimaçants, l’apparente banalité du réel est la porte qui m’a le plus sûrement conduite au cœur de mes failles et de mes talents. C’est bel et bien dans cette dimension méconnue du quotidien que se fédèrent nos savoirs et nos expériences, que se forge notre pouvoir personnel et notre capacité à faire, si possible, œuvre d’utilité publique.

Aujourd’hui, je transmets les outils et les pratiques qui m’ont permis d’arriver à ce bon usage du monde. Mon but est de permettre aux personnes acculées dans une impasse de se poser les bonnes questions, de faire émerger des réponses en accord avec leur réalité profonde, et d’élaborer un mode d’emploi plus efficace et plus satisfaisant de leur vie personnelle et/ou professionnelle.

automne 2014


AUTOLOUANGE ou KASALA
Une présentation de soi plus vraie que nature, inspirée de la tradition africaine de l'auto-panégyrique  
un outil de transformation de la société fondé sur la transformation de la personne (cliquer ici pour en savoir plus)

MES AUTOLOUANGES
La Femme Orchestre
L'Esprit du Lieu
 





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